8 décembre : Les ancêtres du Père Noël – Tante Arie

Les ancêtres du Père Noël ne sont pas tous d’origine religieuse. En Franche-Comté, Tante Arie était le nom d’une fée très particulière que l’on appelait la bonne fée des chaumières. Elle apportait son aide aux familles méritantes, mais punissait aussi les paresseux. Durant l’hiver, lorsque tombaient de gros flocons de neige, on avait coutume de dire que Tante Arie déchirait sa chemise. On racontait qu’à Noël elle chevauchait un âne et portait des petits présents aux enfants. Au début du XXe siècle, ce sera même le seul rôle qu’on lui attribue. Les enfants sages reçoivent un joujou ; les méchants et les désobéissant, une botte de verges.  

« Chez nos voisins suisses, les habitants du Jura bernois affirmaient que la Tante Arie vivait dans l’une de leurs grottes. Ayant répandu de la cendre aux alentours de sa demeure, ils avaient pu constater qu’elle avait des pieds d’oie. Malgré le caractère aimable et généreux de cette fée, les paysans évitaient de s’approcher de son logis pendant la nuit, et, le jour, y déposaient du lait et un morceau de pain. Ils lui offraient également une branche de gui, présent qui permettait de s’attirer ses bonnes grâces. » (Dictionnaire de la France Merveilleuse)

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