4 décembre : les décorations de Noël
Symbole de la régénération permanente de la nature et de la vie éternelle, les arbres et leurs feuillages constituaient un élément de décoration important lors des anciennes fêtes païennes du solstice d’hiver. A Rome, on plaçait sur les portes des habitations des couronnes de laurier pour Hermès, d’épis pour Cérès.
Ainsi, la présence à Noël de branches de sapin, de laurier, de houx ou de genévrier, destinées à orner les maisons, fut longtemps interdite par l’église comme une coutume païenne. Le lien entre Noël et la lumière du soleil renaissant apparaît dans les chandelles que l’on mettait jadis dans les maisons et dans les étables. Souvent, ces chandelles étaient ensuite dotées de vertus protectrices et on les conservait pour les allumer pendant les orages.
Jusque dans les années 1950, l’Allemagne et les pays d’Europe de l’Est furent les principaux fabricants de décorations de Noël. Les artisans travaillaient le verre (soufflé, filé, moulé…), le métal, le bois, la cire… Parmi les premières décorations modernes se trouvent les cheveux d’ange métalliques, dérivés des galons dorés des militaires, d’origine lyonnaise.